Une qualité renforcée
La qualité des réseaux sera améliorée par le doublement des investissements en faveur du renouvellement des canalisations qui passent de 12 à 24 millions d’€/an. Un effort qui permettra à Toulouse Métropole de réduire les coûts liés aux fuites et d’en limiter l’impact environnemental.
Pour renforcer la qualité sanitaire de l’eau, Toulouse Métropole a opté pour :
• l’utilisation de nouvelles méthodes « multibarrières » de traitement de l’eau (charbon actif en micro grains, ozone, UV),
• un renforcement du nombre de capteurs dans le réseau pour mieux surveiller la qualité de l’eau en temps réel,
• des centres d’hypervision pour une surveillance stratégique de toutes les données et analyses de l’eau potable et de l’assainissement, en temps réel.
Le nouveau dispositif
À partir de 2020, Toulouse Métropole met en place Eau de Toulouse Métropole : un dispositif unique pour l’eau et l’assainissement, un tarif unique pour toutes les communes et de nombreux services.
Ce qui change
Un tarif unique dès le 01/01/20
• 2,91 €/m3 * pour les 37 communes de Toulouse Métropole, Des services déployés à des dates différentes (voir carte)
• Une facture unique Eau et assainissement, deux fois/an,
• Un site internet dédié eaudetoulousemetropole.fr permettant de réaliser des démarches en ligne,
• Un numéro de téléphone unique,
• Un guichet d’accueil,
• Deux sociétés dédiées : Setom, créée par Véolia Eau, en charge de l’eau potable et Asteo, créée par Suez Eau France, en charge de l’assainissement,
• Un contrôle citoyen de la gouvernance des deux sociétés dédiées, exercé par le biais d’associations d’usagers et de personnalités qualifiées,
• Des contrôles de qualité renforcés : qualité sanitaire pour l’eau potable et qualité environnementale pour l’assainissement.
* Pour une consommation de référence de 120 m3/an
Ce qui reste
• Toulouse Métropole reste l’autorité organisatrice de la production et la distribution d’eau potable ainsi que de l’assainissement qui demeurent
des services publics.
• Toulouse Métropole assure les investissements nécessaires sur les réseaux d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales ainsi que sur les « ouvrages »
(stations de dépollution des eaux usées, unités de production d’eau potable, réservoirs, postes de refoulement).